Chirurgie de la cataracte : procédure

Pour une cataracte standard, la technique de référence est la phacoémulsification.

Il s’agit de rentrer dans l’œil, sous microscope, par une micro-incision de 1,8 à 2,2 mm avec un phacoémulsifcateur, appareil très sophistiqué, qui délivre des ultrasons pour « casser » la cataracte et l’aspirer en même temps.

Même si par abus de langage, de nombreux patients considèrent qu’ils ont été opéré de leur cataracte au laser, le phacoémulsificateur n’est pas un laser au sens « physique » du terme. Il ne produit pas de rayonnement lumineux, il produit des ultrasons.

Ensuite, quand le chirurgien a enlevé tout ce qu’il restait de la cataracte et nettoyé l’œil, il y glisse un implant plié pour remplacer la cataracte.

L’implant se déplie et le chirurgien le positionne parfaitement au centre de l’œil.

Il s’assure ensuite que l’œil est étanche avec un tonus normal.

Selon la puissance et le type de l’implant qui auront été choisi lors de la consultation pré-opératoire, on peut alors favoriser la vision de loin, la vision de près ou les deux (implants spéciaux).

L’anesthésie locale est presque toujours choisie car cette chirurgie dure 10-12 minutes environ et n’est pas douloureuse.   On endort l’œil avec des gouttes très puissantes et l’anesthésiste passe un relaxant par voie veineuse pour détendre le patient.

95% des procédures sont réalisées de cette façon.

Le patient doit ensuite mettre des gouttes pendant plusieurs semaines pour éviter l’infection et diminuer l’inflammation.

Certaines activités sont interdites pendant 15 jours : sport intense, port de charge lourde, baignade, travail dans la poussière.

Le contrôle final de la vision a lieu 1 mois après la chirurgie.

Au final, on remplace donc une vitre opaque (cataracte) par une vitre bien propre bien transparente (implant)